VIVENT LES FEMMES à l’Elysée

L’Elysée le 8 mars 2010 , dans la grande salle décorée des ors de la république, tentures murales du moyen-âge, sous une verrière datant de 1900 laissant traverser quelques rayons de soleil, les 25 associations du collectif contre les violences faites aux femmes entrent, chacune recherchant sa place autour d’une longue table ovale drapée de rouge. Madame Fadela AMERA, Monsieur Brice HORTEFEUX, Mme Nadine MORANO, Madame Michèle ALLIOT-MARIE, Ministres de la République nous saluent chacune à notre tour. A 11H30, le Président de la République Monsieur Nicolas SARKOZY entre selon le protocole. Après des remerciements concernant le travail des associations, cette réunion de travail est importante, dit-il, aussi il s’agit du 100° anniversaire de la journée internationale de la femme. Au fur et à mesure de cette réunion, nous apercevons d’un Président déterminé : « on ne peut pas continuer à laisser faire, dit-il, tous les 2 jours ½ meurt une femme de violences conjugales en France ». Les représentantes de chaque association rappellent la situation en France et les solutions à apporter contre toutes les sortes de violences : 1- Renforcer le 39.19 par des équipes formées 2- Assistance psychologique des victimes et surtout des auteurs de ces actes barbares 3- La proposition de loi du 25 février doit être rapidement appliquée 4- Le port du bracelet des auteurs de violences 5- Des hébergements 6- La justice dont les jugements sont disparates selon les juridictions.

Le Président parle de la petite marocaine s’étant échappée d’un mariage forcé et qui a subi des violences par son frère et par la suite a été reconduite au Maroc chez ses parents, il précise qu’elle aura la protection de la France. Le Président nous indique de porter à sa connaissance tous les cas litigieux par l’intermédiaire des Ministres. Il parle du bracelet électronique que portera chaque délinquant. Une circulaire au parquet sera éditée en précisant les noms de nos associations ainsi qu’une autre circulaire qui sera destinée à l’ensemble de l’éducation nationale.

En parlant de la prostitution, il précise qu’il ne dit pas le plus vieux métier du monde, car ce n’est pas un métier, dit-il, il n’est pas pour la légalisation de la prostitution, ni de la drogue. Je vous explique également pourquoi, j’ai effectué cette suppression de la double peine, car la double peine s’appliquait également aux familles. Après 2 heures de discussions, cet entretien se termine, le Président nous précise que des mesures importantes seront prises contre toutes ces violences faites aux femmes.

ALICE BENHAMOU PANETTA Présidente de VLF